dimanche 14 septembre 2008

Perte des repères

Y a plus de saisons ma bonne dame!
Jusqu'à présent, j'aurais dit que c'était pas si pire. Le climat clément du Québec a claqué la porte
Le soleil a crissé son camp comme on dirait ici. Et du coup ça devient difficile de faire croire à mes visiteurs que parfois on n'est pas obligé de porter de mitaines pour se faire bronzer.
Mais finalement c'est cette manière qu'à le climat de nous faire comprendre que c'est la rentrée quand on ne va plus à l'école et que les vacances c'était déjà il y a 1 1/5 mois...

Et la rentrée amène généreusement dans son cartable les devoirs du soir, oh oui, les longues soirées d'automne. Celles qui marquent le moment où, avant il faisait jour quand on sortait du bureau, maintenant on ne le voit que le matin.
Septembre, c'est le budget. Le jeu drôle pour le budget, c'est que chaque année on souffre pour s'en sortir mais on finit avec un profond sentiment que chacun connait à présent mieux son sujet et que donc ça ira mieux l'année prochaine.
Mais finalement l'analyse correcte c'est plutôt que finalement on a survécu l'année précédente, ça veut dire que le niveau de difficulté n'était pas adapté alors on se prend une année pour trouver une façon plus tordue de le faire et de nouveaux obstacles.
Et ben c'est bon, c'est pas raté cette année. Nous partîmes, hum, quelques uns... et par un prompt renfort -ou une désertion massive volontaire ou non d'ailleurs- nous fûmes nettement moins cette année et on est même pas encore en vue du port!

Bref, tel que vous ne me voyez pas, je suis bel et bien en pause (oui, je vais pas vous faire croire que je suis en train de travailler alors que je suis en train d'écrire mon blog) mais ça va reprendre juste après. Oui il est 1h30 un samedi soir.
Je vous éviterai les discours sur l'abnégation, le sacerdoce des controleurs de gestion, on est bien au delà de ça. Non, moi je sauve des vies avec mon travail. Je participe à l'équilibrage des richesses, c'est un peu grace à moi si le papa du petit Paul peut rentrer chez lui le front haut avec la voiture de pompier rouge qu'il regardait dans la vitrine du magasin de jouets depuis Noel dernier alors que ses parents n'avaient pas pu la lui acheter car Causette s'était cassé la jambe en rammenant les comissions du marché en discutant avec la fille de la voisine. On n'a pas idée d'appeler sa fille Causette. Enfin c'est pas le sujet.

Quoiqu'il en soit, cela finira un jour. L'avantage comparativement aux études, c'est que c'est un petit peu comme si les profs étaient dans le bateau avec nous. Ca n'empêche pas le bateau de couler mais ça fait de la compagnie...

Au passage, en ces heures difficiles, je dois noter que j'ai le chat le plus patient du monde... Ca ne doit pas être facile de m'avoir sur le dos quand je travaille à la maison, oh non !

Que votre sommeil soit paisible, les controleurs de gestion veillent sur vous

4 commentaires:

Anonyme a dit…

rien de mieux que de citer les grands classiques pour "trouver des repères"!tu ne dois pas te sentir le martyr dans le but de faire l'equilibre et le partage des richesses.
on aimerait un blog un peu moins sarcastique et plus gai, mais vu la saison...qoique les saisons ont toutes quelque chose de bien, à chacun de le trouver. Bref tes talents d'ecrivain ne sont plus à discuter et on te remercie pour ce joli texte.

Anonyme a dit…

Que dire si ce n'est de te souhaiter bon courage !

Anonyme a dit…

Courage mon p'tit Luc ...
Si ça peut t'encourager un peu, nous aussi nous sommes entrain de couler. Dans 15 jours, on met en prod et on n'a même pas fait de qualifs de nos développements !

Soit sympa avec Sarah, elle t'a rien fait !!! J'ai vu comme tu l'a traité, et je peux très bien imaginer ce que ça donne quand tu travaille un samedi soir !

Les Choubs a dit…

plein de courage Trominou !