dimanche 14 décembre 2008

Parce qu'à 2 c'est mieux !

J'espère que vous aussi vous sentez l'esprit de Noël emplir vos yeux et envahir vos cœurs !
Le Québec est sous la neige, tout blanc et glacé mais la magie des flocons qui virevoltent en tombant fait immanquablement penser que ça ne peut qu'être les dernières semaines avant Noël

En ce qui concerne votre joyeux hôte, le sapin est dans les starting-blocks depuis quelques semaines à présent même s'il faudra lui laisser une coupe de champagne (et un verre de lait et des biscuits pour son compagnon du 24) pour célébrer puisque je ne serais plus là...


Reste Percival l'Orignal (je me demande d'où vient cette drôle d'idée de nommer les animaux avec des noms pour faire des rimes), notre nouvel animal d'adoption qui gardera férocement, et le sapin, et l'appartement. Sauf s'il tombe sur le champagne, il tient pas bien le champagne, Percival...


Sans transition,

"Je ne suis pas un phénomène de foire" nous raconte Marie, qui vous rencontrera pour signer des dédicaces du 22 décembre au 3 janvier, quelque part dans un petit village d'Alsace perdu dans les montagnes, ou dans la Capitale, la grande ville de Lutèce.
Et oui, la bonne nouvelle est que le Père Noël est passé hier soir à Montréal (le décalage horaire, vous comprenez) et il a apporté un billet d'avion à ma blonde. Et moi d'être ravi de lui faire découvrir tout le charme de la France pendant le temps des fêtes et de voir ses petits yeux briller de bonheur.
On va tous les 2 prendre nos chemises hawaiennes, c'est un peu l'été en France, non?

mardi 2 décembre 2008

Il y a quelque chose de nouveau dans ma vie

Encore une fois je vous ai abandonné bien longuement sans même l'esquisse d'un message rassurant, de quelques mots choisis porteurs d'un espoir léger que, même si les pages ne sont pas remplies d'un long texte décrivant à profusion de multiples anecdotes, au moins ça irait bien. Que les jours et les semaines s'écoulent, sans finalement rien de bien préoccupant, un petit ruisseau qui trouverait son cours en contournant les rochers, si gros soient-ils et au loin, la mer comme une destination dont on a la certitude qu'on l'atteindra un jour et que peu importe quand car elle sera là quand elle voudra qu'on la rejoigne.
La mer, c'est un peu vous. Ou la France. Ou alors la version métaphorique d'un récit exhaustif de ma vie, sur ce blog. Ou autre chose encore, vous avez de l'imagination!

Non, je ne vous raconterais pas tout ce soir. Et pourtant, je me souviens en écrivant ces mots , les yeux fixant un point indéfini au dessus à droite de l'écran. Non, un peu plus haut, voilà, à droite encore, oui là. A bien y réfléchir, ces derniers mois m'ont sans doute donné un aperçu plus complet de la vie québécoise que ce que j'avais pu gouter pendant l'année et plus auparavant. Plus qu'un aperçu superficiel de Français observant, une plongée dans le quotidien d'un presque autochtone.

Tout ça pour déjà en arriver à la conclusion que je suis bien loin encore de maitriser le dialecte. Mais qu'en revanche, je ne me débrouille pas trop mal au niveau de ma connaissance du sport rituel le hockey.

Finalement, vous vous interrogez peut-être sur ce qui a pu remplir ma vie ainsi?

Elle est souriante, c'est ce que l'on m'a dit d'elle.

Oui mais c'est définitivement un peu court. Elle est bien plus que ça et la décrire de si peu de mots ne serait en aucun cas lui rendre justice.
Elle est drôle, touchante, marginale, rêveuse, impulsive. Elle est simple et goûte la vie de tous ses sens, intensément. Elle me supporte en riant. Elle parle tellement... québécois, une langue pleine d'images et de vie.
Et bien sûr, elle a un sourire désarmant, qui colle à son visage comme la chose la plus jolie et la plus naturelle du monde.


Il y a de bonnes chances (et plus encore) que je vous en reparle ici. Pour l'heure, vous pouvez l'appeler Marie.
Je vous parlerais un autre jour de Percival l'orignal, de mon vécu de Halloween, du sapin de Noël qui trône dans mon salon, de Tarkett l'entreprise qui, dans un portrait chinois, si elle était un défi de confort dans un jeu de télé réalité se banderait les yeux, se tirerait une balle dans le pied, en se répétant sans cesse qu'elle n'a aucune chance de gagner en s'attachant une chaine au pied alors même qu'elle serait seule en course...
Je sais que vous vous remettez à peine de tout de ce que je viens de vous raconter, il me semble donc que je vous laisserai sur ces nouvelles.
Ne m'oubliez pas, vous me manquez !

Et au fait, je suis de retour parmi les miens, dans la maison où j'ai grandi (et aussi à Paris, hein) pour les vacances de Noël, du 22 décembre au 3 janvier. J'espère donc vous revoir

Portez vous bien