mardi 25 septembre 2007

Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant

Et je croyais que le pire était derrière moi. Je croyais qu’en laissant derrière moi ces gens, ces lieux, ces choses, je pouvais renier ce qui avait été une part de ma vie, une part de moi toutes ces années.

Ces longues soirées passées à la lueur d’une bougie, les yeux pleins de larmes mais le regard plein de dureté et pourtant de patience, assourdi par le silence, obsédé par une absence, celle d’un homme, mais assis résigné sur mon fauteuil de bureau.

Voyant le jour égrainer ses secondes, je regardais tristement alors par la fenêtre les heures sombres conquérir le ciel, annonciatrices d’une autre soirée d’abnégation.

Et je croyais que j’avais tourné le dos à tout cela.

Mais comme le dit le philosophe, on ne peut oublier ce que l’on a fait sous peine de laisser aux souvenirs le soin d’imaginer l’avenir de l’obsession persistante et obsédante de notre présent.

Oui parfois la philosophie c’est obscur et on ne comprend pas tout du premier coup. Mais relisez et relisez encore la phrase. Et si ça ne veut toujours rien dire pour vous, eh bah, lisez la suite.

Et donc. Non non je ne suis pas perdu, je sais parfaitement ce que je comptais raconter ensuite. Si, parfaitement.

Donc, en gros, je pensais que partant pour cette lointaine contrée je mettais derrière moi des soirées trop longues passées à mon bureau de Nanterre. Et finalement non. Ces 2 dernières semaines ont été l’occasion d’un retour aux sources. Et de retour aux sources, on pourrait même dire que je suis remonté jusqu’aux nuages…

Car la semaine dernière proposait comme activité discussions de groupe autour de la thématique « les budgets dans le monde de l’entreprise, 2008 sera l’année des chiffres » le matin, jeux apéritifs le midi, présentations l’après midi par des témoins experts sur la problématique « le budget 2008, attention chérie ça va trancher » et en soirée, karaoké débridés sur les tubes de Frédéric François (Je suis rital et je le reste) avant de finir au centre ville de Montréal dans l’un de ces nombreux clubs qui ont pignon (non lui c’est François pas juste) sur rue et qui par leurs noms évocateurs laissent entendrent que de charmantes jeunes femmes très extraverties et peu pudiques souhaitent inspirer aux hommes de passage un peu de sensualité dans ce monde de brutes.

Bon ok, les jeux apéritifs c’était une joke. Une blague comme vous dites sur le vieux continent.

Et pour les activités en soirée, je ne sais pas exactement, on n’a pas été invités Mathieu et moi. Alors on a décidé de faire les fous, on a mis des chiffres dans des tableaux mais pas pareil que d’habitude. Des gros chiffres dans des petits tableaux et des couleurs. Du kaki, du pastel. Jusqu’au bout de la nuit.

Le GO du camp l’a d’ailleurs mentionné lors de la dernière journée. « …merci pour cette semaine et vos présentations et tout le travail que vous avez tous fait, en particulier les 2 gros relous qui ne sont pas venus au karaoké pour faire les tableaux que vous avez vu toute la semaine »

Il est gentil le GO du camp d’ailleurs. On a fait le semi marathon avec lui alors il ne nous en a pas voulu pour le karaoké.

Et puis j’ai passé beaucoup de temps au téléphone. Car quand les temps sont durs et les soirées longues, c’est important d’avoir quelqu’un a qui parler. Alors, comme nos bureaux sont séparés de 20 mètres, avec Mathieu on se téléphonait. Et comme, sans alcool, la fête est plus folle, et ben on a bien rigolé. A tel point que parfois je me suis inquiété moi-même.

Il faut en tout cas dire que c’est en rentrant chez soi au milieu de la nuit que les 45 minutes de route sont longues. Et imaginez vous le pire, je me suis levé tous les jours à 6h30, ce n’est pas humain, non vraiment pas.

Le dimanche, j’ai été au marché Atwater, le fameux marché (authentique) avec ses étals, ses fruits et légumes, ses fleurs, sa pâtisserie française etc. Oh non, pas pour faire des courses pensez-vous. On n’y a retrouvé mon patron pour faire un déjeuner de travail autour d’un sandwich. Se dire aussi que, pfoulala, c’est pas glop le budget quand même. Voir même carrément pas lol.

C’est aussi un peu un GO mon patron, mais c’est pas lui qui écrit les chansons au camp, alors parfois il est pas content et il rale un peu. Et il dit qu’il voudrait aller dans un autre camp où c’est lui qui dirigerait la chorale, parce que lui, il veut pas vraiment écrire les chansons mais il aimerait bien que ce soit pas un NO (un GO version US,
genre un Nice Organisator) qui les écrive mais plutôt son autre copain le GO, le 3e français du camp.

Enfin voilà, ça c’était la semaine dernière et maintenant je suis en France. C’est aussi une sorte de camp de vacances mais plutôt le genre où il y aurait plein de GO dans tous les coins et puis que les vacanciers ils seraient un peu obligés d’assister aux spectacles, même s’ils ne sont pas vraiment intéressants et qu’ils durent vachement longtemps.

Mais moi j’ai décidé que je resterai pas à tous les spectacles et que je sortirai du camp le soir.

Enfin, je vous raconterai ça à une autre veillée autour du feu. Il est 18h Québec time, 24h du soir heure du Campanile à Nanterre, donc dodo

vendredi 21 septembre 2007

Quand je me tourne vers mes souvenirs...

Plus de messages depuis bientôt 2 semaines c'est assez dramatique. 2 semaines c'est étrangement le temps où mon travail c'est imposé comme mon loisir favori au point que je me suis dit qu'il comberait admirablement bien mes soirées et pourquoi pas mes week ends...

Enfin, nous sommes finalement vendredi et arrivés à la date de mon retour en France, pour 1 semaine tout au moins.
J'espère croiser certains de mes lecteurs, ceux que je ne pourrais pas voir cette semaine, je pense à vous quand même et j'espère vous revoir bientôt

Portez vous bien !

lundi 10 septembre 2007

2h 01min 27sec plus tard...

Voilà, it's done. Le départ était donné à 8h30 ce matin, sur un des ponts qui dominent Montréal et qui s'ouvrait sur un parcous à travers les grands boulevards de l'est du centre ville jusqu'à une arrivée à l'intérieur même sur Stade Olympique sous les hourras de la foule venus juste pour moi. Ou presque.

Nous partîmes 5 et par une absence de prompt renfort nous comptèrent 5 également à l'arrivée. On s'entend bien sûr, 5 collègues, unis dans la douleur et la détermination, patrons et employés sans distinction (comprenez par là que j'ai fait la course avec mes boss).

Bien sûr à l'arrivée les chronos ne sont pas les mêmes mais je suis finalement bien satisfait du mien, des douleurs au genou m'ayant malheureusement empêché de descendre sous les 2 heures.

Sachez finalement que c'était une belle expérience qu'il ne serait sans doute pas bon de reproduire trop tôt.

La prochaine fois cependant, venez me supporter le long du parcours !

dimanche 9 septembre 2007

Le jour se lève

6h15 un dimanche matin comme un autre à Montréal. Vraiment ?
Non, car ce matin, je suis debout ! Et oui ! Moi aussi je me demande pourquoi....

Anyway, rendez-vous tout à l'heure après les 21,1 km du semi-marathon de Montréal

vendredi 7 septembre 2007

Oyez, Oyez

La plupart d'entre vous savent normalement que j'étais supposé rentrer en France la semaine du 10 septembre, afin de former mon successeur à mon travail à Nanterre ou quelque chose dans le genre.
Bon, finalement, le truc que je fais pendant la journée lorsque je ne bois pas de café et que je ne mange pas de pizza s'avère relativement prenant, surtout en cette période de l'année. Il a la saison des pluies dans les pays tropicaux, il y a la saison des budgets dans le monde de l'entreprise, ces périodes de l'année où l'on change son rythme de vie pour s'adapter aux caprices de notre environnement.
Et c'est bien le problème auquel je fais face cette semaine là. En fait, la semaine du 17 septembre sera sous le signe des people, dans le sens où tous les big boss de la branche américaine seront réunis dans notre petite usine, pendus aux lèvres des présentateurs venus défendre les salaires qui leurs permettront de mettre quelques miettes de pain dans la bouche de leurs enfants. Et à leurs côtés, des gens comme vous et moi, enfin, comme moi, enfin, moi et quelques autres à leur souffler à l'oreille les répliques qui donneront à leur discours ce gage de légitimité et de confiance qu'inspirent toujours les financiers.
Ou alors je m'occuperai de cliquer pour faire défiler le power point, je ne sais pas précisément.
C'est une interprétation personnelle, mais comprenez surtout que les prochaines semaines requirierent relativement impérativement ma présence ici et que du coup, nous avons convenu avec mon ex (patron hein, celui qui a gardé la maison et les enfants) que je rentrerai la semaine du 24 septembre.
Rassurez-vous tout est signé, les billets d'avion pris, l'hotel réservé, je ne devrais pas poser de lapin à ce rendez-vous.

Notez le donc sur vos agendas, essayez de me réserver une ou plusieurs petites soirées, j'arrive le week end du 21 septembre, je quitte Paris pour ma région natale l'Alsace le vendredi soir et j'abandonne une nouvelle fois la France le dimanche 30. Ce sera un plaisir unique que de vous revoir à cette occasion !

Enfin, et du coq à l'âne, peut-être allez vous pouvoir m'aider? Vous avez vu à présent les tons de la décoration de mon appartement. Un plancher en merisier assez clair, une cuisine dans un bois non-identifié mais plutôt sombre, des murs bleu clair, un canapé blanc (blanc uni on s'entend), un fauteuil blanc. Voilà à peu de chose prêt mon salon. Il me manque donc pour le finaliser :

- un tapis pour occuper l'espace devant l'écran du vidéoprojecteur
- une table basse
- un meuble bas dans lequel je puisse mettre le lecteur DVD et l'ampli du Home cinéma
- une table d'appoint pour installer à l'autre boût du canapé
- des étagères au dessus du canapé qui supporteront le vidéoprojecteur

Donc, si vous avez des idées de meubles, disponibles au Canada de préférence (mais une idée serait déjà un bon début), de coloris de bois, de tapis etc, ce serait très sympa de m'envoyer des liens, des photos, ce que vous voulez !
www.ikea.ca par exemple...

Et comme ça, je penserai à vous à chaque fois que je regarderai mon salon ;)

Bonne soirée !

samedi 1 septembre 2007

Des photos, des photos !

J'ai un peu un rythme de fou ces temps-ci. Couru une 12aine de km jeudi soir, reparti pour 10 vendredi midi tout cela enchainé avec 2h de soccer le soir...
Heureusement qu'en général après celà il y a toujours une piscine dans le coin pour se délasser. Parfois un sauna, parfois simplement un diner dans une maison en lisière de forêt.
Ca rend l'effort tout de suite plus supportable, ou disons, la récupération plus agréable.
Toujours est-il que hier soir en rentrant je n'étais pas fier et luttais pour garder mes yeux ouverts (je ne conduisais pas hein!)
Mais me voilà ce matin, fringant et l'oeil vif, au rendez-vous pour vous, prêt à enfin vous poster quelques photos de chez moi, "avant" c'est à dire quand l'appartement était vide.

Voilà le salon, tourné vers l'entrée à gauche et la cuisine à droite. Et mon superbe lustre

La salle de bain. Bon, ce n'est pas une pièce immense donc ça ne rend pas bien. Je suis sur la baignoire pour prendre la photo
Le salon vu du couloir qui mène vers les chambres

Ma chambre avec, si vous le distinguez, l'increvable ou presque matelas gonflable et mon sac de couchage

Et voilà la vue qu'on a depuis le salon. Sympa, non ?