mardi 30 octobre 2007

On nait marketeur, on ne le devient pas

Aujourd'hui a été une journée assez étrange.
On passera rapidement sur le fait que j'ai du me lever à 4h00 du mat'. C'est tout à fait dans mes habitudes, ça n'a donc pas été difficile du tout.

Ensuite, direction Cleveland, la où se trouvent les bureaux de notre agence de Marketing. La on passera encore sur le fait que les Clevelandiens arrivent à mettre les agences de location de voiture à environ 10km de l'aréoport...
Finalement, l'agence de marketing, ben on voit bien que ce sont des marketeurs... Les bureaux sont dans un espèce d'entrepot, réamménagé avec des box personnalisés, donc certains ont un toit en contreplaqué, à l'intérieur, étrange.
Mais le mieux, c'est quand même que dans les bureaux, les employés peuvent emmener leurs chiens !
Et je ne vous cache pas qu'un aboiement en plein milieu d'une réunion, ça surprend.
Sinon, j'ai aussi découvert un peu un des mêtiers les plus lucratifs au monde semble-t-il (en dehors du marketing) : la photographie. Non parce que 250 000 $ pour 5 photos (mise en scène de nos produits), y a que moi que ça choque ?
D'autant qu'on ne serait même pas propriétaires des clichés définitivement, seulement pour 3 ans.
Et ensuite, il faut reconnaitre que le marketing s'avère rémunérateur aussi. 50 000$ pour vérifier que les photos ci-dessus ont été bien prises. Oui on peut appeler ça inspecteur des travaux finis mais je suis sûr que chez eux ils ont un nom plus hype.
Enfin, pour nous remettre de nos émotions en attendant le taxi, on a été faire un billard dans leur cafétéria. On a beau pas être payé grand chose, on est pas des esclaves non plus.

22h, ainsi s'achève cette longue journée... plus que 4 et c'est de nouveau le week-end. Un week-end tous les 5 jours, c'est le luxe quand même !

dimanche 28 octobre 2007

Et à part cela, quoi de neuf ?

La moitié de 18 ! Hum, pas terrible ma foi. De volaille bien sûr !
Je sais que je ne vous dois rien mais je m’excuse de ne pas avoir mis de nouvelles récemment. Comme je le disais tantôt, ce n’est pas facile ces temps-ci de concilier préoccupations professionnelles et l’ensemble de mes activités personnelles que je n’ai malheureusement pas toujours eu la possibilité de conserver au premier plan. L’automne s’est éveillé au Canada et l’activité liée au processus de budget s’est un peu apaisée. Malheureusement cela ne passe en second lieu que pour céder sa place aux tâches quotidiennes d’analyse et de clôture. Et malheureusement n’a pas disparu un sentiment d’incertitude quant à l’évolution de l’organisation et de moi à l’intérieur de cette même organisation. Ce qui est certain, c’est que je ne suis pas prêt de m’ennuyer ;)
More on this soon, take care

PS : Si vous lisez ce message et que vous n'avez pas lu les messages plus bas, vous les lisez dans le mauvais sens ;)

Hey Baby, wanna join for a ride ?

Big big nouvelle du jour : Oh my god j’ai une voiture !
Une vraie, à moi, payée avec l’argent que j’ai moi-même emprunté !
Elle est dans le garage depuis ce matin, et n’en sortira pas avant mardi puisque je n’ai pas eu le temps de régler les affaires d’assurance.
Elle est belle, grise sombre et c’est… une mazda 6 !
Plus de nouvelles d’ici peu et des photos dès que possible

En gros, elle ressemble à ça :

Shopping Frenzy

Que se passe-t-il quand vous mettez une carte de crédit entre les mains d’une personne, en temps normal raisonnable mais dans le cas précis fatiguée. Placez là à présent dans une situation de tentation omniprésente, entourée de grandes marques de vêtements, et aillant pleinement conscience que sa garde robe mérite depuis bien longtemps d’être rafraîchie ?
Oui j’ai été faible.

La fin de semaine dernière était enfin l’occasion de faire une halte dans la fuite en avant professionnelle qui laissait de côté depuis quelques semaines bien des aspects de ma vie personnelle. J’ai donc fermement fait valoir mes droits pour obtenir un week-end de 3 jours et ainsi caser des plans de longue date pour descendre vers Boston et Cape Cod, le Deauville de la côte Est.
L’idée était de, un, admirer les paysages d’automne le long de la route à travers le Vermont et le New Hampshire, profiter du calme de la péninsule de Cape Cod et enfin de visiter Boston et ses magasins de vêtements.
Ayez bien en tête qu’actuellement le dollar américain est plutôt faible par rapport au dollar canadien et que, cerise sur le gâteau, la vente de vêtement n’est pas taxée en pennsylvanie.
Voilà pour le contexte, long story short, photos !

Pas de chance malheureusement. Si la température était bien agréable et le lieu aussi, au point de nous permettre d’aller courir sur la plage le samedi matin, c’était tout de même un temps humide et couvert.
Mais je me souviendrais de ce yogging au bord de la mer, j’ai noté l’idée pour quand je serais millionnaire. Vous êtes invités, bien sûr !


Heureusement, si l’on avait du conduire trop vite pendant les 8 heures de route pour aller à Cape Cod, le beau temps nous a rattrapé lors du chemin vers Boston.

Si bien que l’arrivée à Boston s’est faite sous un soleil rayonnant et une température croissante.
Bienvenu dans le pays du homard. C’était un objectif du week-end, checked. Notez au passage le magnifique tablier de votre serviteur. Non mais c’est parce que je portais une nouvelle chemise, ça aurait été triste de déjà la salir.

Si le shopping dans Boston nous avais déjà permis de faire quelques bonnes affaires, il faut dire que le vague plan récupéré en vitesse le vendredi soir, parlant d’un rassemblement de magasins dans le sud de Boston, bien qu’il nous a fait douter quelques minutes s’est avéré un enfer de tentations. Pour faire clair et concis, imaginez les plus grandes marches de vêtements à environ 30% à 50% de réduction.
Finalement je m’en suis sorti humblement avec 5 chemises, 1 blouson, 2 polos, 1 jean, 9 paires de chaussettes, 1 costume, 4 T-shirts et quelques autres accessoires. Si peu ? Oui, malheureusement, il a fallu couper court à notre séance du lundi pour attaquer la route du retour, bien longue d’ailleurs.
L’anecdote du week-end : le passage à la douane au retour : « Rien à déclarer ? »

samedi 27 octobre 2007

Go Habs Go !

Oui j’ai vu les Canadiens dans leur antre en plein cœur de Montréal, dans le temple majeur de la religion canadienne, le Hockey bien sûr et au centre Bell !
Ce n’est pas rien. Imaginez un peu, 22 000 personnes dans une arena surchauffée, au bord de la glace, dans des tribunes en à-pic à quelques dizaines de mètres de hauteur jusque derrière les cloisons de verre à quelques centimètres des combattants.

Oui c’est du hockey, ce n’est pas du golf. Vous n’êtes pas venus pour regarder les meneuses de claques en mini-jupe sur le bord du terrain faire des chorégraphies innocentes. Ahh les charmes du football.
Mais je m’égare. Le match a été grand.
Bon, il se trouve qu’on a perdu à la fin. Mais ça ça peut arriver hein ! On fera jamais pire que le PSG.
Dans le hockey, les supporters croisent surtout les doigts pour que l’équipe participe aux play-off pour gagner la Coupe Stanley. Et ce jour là, je serais là.
Bon au pire devant la télé. Ou alors je serais déjà rentré en France… hahaha

Dumbledore is gay

Oui c’est a peu près tout ce que j’ai retenu de l’actualité ces derniers jours. Quelques détails sur la politique québécoise aussi mais il faut avouer que ça ne vole pas bien haut ici.

En tout cas, comme vous l’aurez constaté, pas vraiment de nouvelles sur le blog non plus.
Bon, j’avoue que je n’en ai pas mis du mien pour écrire le soir mais d’un autre coté on peut aussi constater qu’eh bien, je n’ai pas vraiment été épargné niveau planning.

Dans tous les cas, il ne s’est pas passé tant de choses mais quand même 2-3 qui méritent d’être racontées. Les voilà ;)

samedi 13 octobre 2007

Ma première fois (bis)

Demain c'est le dépucelage qui fera de moi un début de vrai Canadien. En effet, demain, hormis la demi finale de la coupe du monde de Rugby qu'on va essayer de suivre tant bien que mal, c'est aussi le premier match de la saison pour les Canadiens (l'équipe de Hockey de Montréal évidemment, vous le saviez !) à domicile. Ca sera le 4e au total, mais le premier match de la saison à, d'après ce que j'ai compris, une saveur toute particulière.
Et, parce qu'on a quand même des patrons gentils et reconnaissants (pas tous...) on a eu 2 places pour aller voir le match demain.
Je vous mettrai des photos, c'est sûr !

mercredi 10 octobre 2007

... à qui sait attendre


et avant que vous posiez la question, la trace sur le mur c'est le reflet de la table basse à cause du flash. mais vous le saviez déjà j'en suis sûr

dimanche 7 octobre 2007

Tout vient à point...

Après avoir célébré dignement la victoire hier puis célébré, dignement aussi la fin du visionnage de la première saison de Heroes, c'est avec plaisir que je vous gratifie aujourd'hui de quelques photos.

Alors, pourquoi n'y en a-t-il pas du salon ??
Parce que, ce matin, motivé que j'étais, je me suis rendu chez Ikea pour, enfin, procéder à l'investissement tant attendu : une table basse.
Il faut dire qu'on ne peut pas humainement vivre avec un carton en guise de table basse. Tout simplement parce que c'est très instable pour poser une assiette dessus.

Et donc, conséquence, c'est pas rangé, la table basse est montée mais rien n'est rangé. Comme en plus le monsieur du cable est venu m'installer mon décodeur, ça ne ressemble plus à rien.

Donc en attendant, vous voilà avec 2 photos de ma chambre et 1 de mon bureau. Et oui, c'est là que je me terre pendant la journée. Et non, il n'y a pas de fenêtre.



Aujourd'hui

Aujourd'hui, j'ai fait mon devoir de citoyen Français en allant voir le match de rugby contre la nouvelle zélande. Non sans mal d'ailleurs car figurez vous que les endroits diffusant les matchs sont rares. Et du coup bondés.
On avait cru repérer une bonne adresse, tout ça pour constater une fois sur place que les gens occupaient tout l'espace y compris le trottoir pour voir le match.
Finalement la chance nous a souris et nous sommes allez dans un bar sportif qui diffusait le match. Passons sur le droit d"entrée" de 20$ boisson non comprise évidemment... mais aucun regret au final, le match était superbe et intense au possible

Promis je pense à vous demain pour les photos. Evidemment, vous allez croire qu'il fait moche à Montréal si j'en prend maintenant, l'automne est arrivé je crois...

vendredi 5 octobre 2007

Les jolies colonies de vacances

Suite aux demandes insistantes , voici la suite.
Je ne sais plus exactement ce que ca raconte, ca date de quelques jours malheureusement parce que mon travail en ce moment ne m'avait jusqu'a ce soir pas trop laissé l'opportunité de mettre le blog a jour... Bref...


Tout avait bien commencé. Ma famille d’accueil pour le week end m’avait récupéré à l’aréoport. Heureusement qu’ils avaient pensé à la pancarte avec mon prénom dessus pour que je puisse les reconnaître !

Après tout, 1 mois et ½ c’est long…

Ma famille d’accueil c’est un peu des gens du Nord, vous savez, comme ceux qui ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor et dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors.

Oui parce qu’il fait pas beau en France. Enfin, pas comparé au temps qu’on a eu ces dernières semaines à Montréal, c’est certain.

Comme ils me connaissent bien, ils se sont dit que pour ne pas trop me dépayser un barbecue me ferait plaisir ! Oui parce que les Canadiens et le Barbecue c’est une véritable histoire d’amour, la preuve en images bientôt !

Preuve en image, humm se pourrait-il … ? ouiiii vous avez deviné avec votre perspicacité habituelle, (sauf les 2 du fond qui se cachent, j’ai bien vu que vous percutiez pas très très vite, mais c’est pas grave hein!) j’ai un appareil photo à présent. J’ai même pris des photos de mon séjour en France et bientôt de nombreuses autres suivront.

J’ai redécouvert les joies du brunch du dimanche matin. Et tant qu’à faire un brunch, autant le faire en bonne compagnie et avec une table qui saurait faire honneur à un estomac affamé de saveurs absentes depuis si longtemps… Pancakes, crêpes, crumble, viennoiseries, en France on se moque pas des gens au petit déjeuner !

Un bon week end qui coupait du rythme des jours précédents, un atterrissage en douceur pour ceux, les rares, qui ne m’auraient pas encore demandé « et alors, comment se passe l’atterrissage ? » . A ce propos, on va toutes les faire histoire d’être débarrassés

« Ça va ? » : oui bah ça va, ça va

« quoi de neuf ? » : la moitié de 18 (oui celle là je l’ai faite pour de vrai, je m’excuse d’ailleurs auprès de la personne qui a fait les frais de cette blague minable)

« pas trop dur le décalage horaire ?» : bah quand on y réfléchis, je "déjeune" au Canada à l’heure du déjeuner francais, je finis de "dîner" à l’heure où les Français s’assoient devant le 19-20 et on peut dire que je "soupe" un peu avant l’heure de la soupe à l’oignon en France, donc c’est pas si choquant non ?

« pas trop froid pour le moment ? » : si bien sûr, on est passé à deux doigts d’avoir de la neige certains jours mais autrement ça fait 1 mois et demi que je vis en short et en chandail. Je serais une femme je n’aurais pas quitté ma camisole de tout l’été.

« ah, il ne fait pas froid ? Ça doit être l’été indien » : j’en sais rien, mais en tout cas il fait beau et donc j’en profite… comme on dit, indien vaut mieux que deux tu l’auras (oui je sais, c’est pas la première fois que je la fais, ben je continuerai tant qu’on me demandera si c’est l’été indien)

Mesdames et messieurs, tout ceci est véridique. Je suis sûr que vous pouvez à présent passer à d’autres questions maintenant que nous avons cerné le principal ;)

Reprenons donc après ce court intermède.

Les riches heures du week-end étant déjà consommées, je ralliais alors le Campanile de Nanterre, haut lieu du patrimoine hôtelier Français et c’est là que commençait vraiment l’aventure.

Il faut que je vous dise que Nanterre c’est pas terrible comme endroit pour aller en colonie de vacance.

Déjà il fait moche. Bon, on peut pas dire que ce soit une grosse surprise, mais pour des vacances, on aurait pu s’attendre à mieux quand même. Pour être poétique, il fait aussi gris dans le ciel que sur les visages des Parisiens.

Bon, la cantoche c’est quand même déjà largement mieux. Quand on a l’occasion d’y manger bien sûr. Ce serait trop rapidement faire une croix sur l’excellent service de sandwicherie existant à proximité des bureaux de Nanterre, qui propose l’avantage, en plus des sourires que vous aurez pu décrocher aux gens sur le trajet vers le restaurant ou aux serveuses d’une expérience déjeunatoire (si si, ça existe j’en suis sûr) totalement asociale devant un ordinateur.

Parce que j’ai vite compris que mes collègues et amis canadiens souhaitaient ne pas perdre le contact avec moi, de peur que je n’ai plus goût à rentrer après cette semaine en terre natale. Alors ils se sont mis en tête de me demander ce que je sais faire le mieux, des chiffres. Des tonnes de chiffres à mettre dans des tableaux. Avec cette insidieuse intention de me laisser croire que je pourrais avoir une vie en dehors du bureau en France.

Le début de la semaine était très bon et je suis ravi d’avoir pu revoir tous ceux que j’ai revus, ils se reconnaîtront. Et le petit grain de sable qui bloque toute la mécanique est survenu jeudi. Lorsqu’on vous explique que oui, il faut mettre les chiffres dans les tableaux, mais que les chiffres sont faux, mais qu’on ne te dira pas lesquels mais qu’ils faut qu’ils soient corrects avant de les mettre dans les tableaux sinon le parrain ne sera pas content, et on sait tous que ceux qui mécontentent le patron disparaissent un jour et qu’on ne les revoit plus le lendemain. Ou quelque chose comme ça, vous avez compris, c’est la loi si vous faites parti de la famille.

Et on rajoute aussi que le parrain voudrait voir les tableaux pendant qu’il mangera son plat de spaguettis carbo mercredi prochain. Et que le vice-parrain voudrait voir les tableaux en mangeant ses lasagnes lundi midi. Et que le porte-flingue du vice-parrain voudrait contrôler la livraison dimanche après son tiramisu. Et que du coup, l’homme de main qu’on surnomme, amicalement, « le boulet teuton » aura besoin de les avoir avant sa choucroute du samedi.

J’imagine que dans toute cette histoire je dois être le filleul et filleul, ce n’est pas un job facile tous les jours.

Donc en faisant la version courte, portant à bout de bras le sort des tableaux de la famille, n’écoutant que ce que me dictait l’honneur de la famille, j’ai consenti à sacrifier soirées et nuits. On ne s'engage pas dans cette carrière, cette vie à la légère, vous l'aurez compris à présent aussi bien que moi.

Je ne vous gratifierai pas non plus de tous les détails de mes horaires des dernières semaines, je me suis déjà bien trop étendu la dessus. Sachez simplement que je suis impatient de retrouver une vie normale, des loisirs normaux etc.

Peut-être ce soir marquait le début de ma perestroika (comme quoi on peut sortir des mots intelligents même avec 2 pintes de biere dans le nez et un déficit majeur en sommeil), peut-être vais-je réussir à me remettre au sport, à regarder des matchs de rugby et de hockey (ça y est, la saison a commencé et les Canadiens ont gagné leur premier match), continuer l'ameublement de mon appartement etc..sachez enfin que j'ai récupéré à mon retour une nouvelle voiture, une Chrysler Sebring, la voiture qu'on a quand on a 40 ans, un chien et 2 enfants

Autant dire que ce n'est même pas la peine d'essayer de comparer avec la Yaris.

A suivre, demain ? des photos mises à jour de l'appartement, histoire que vous et moi puissions nous occuper d'ameublement pendant ce long week end de 3 jours