jeudi 30 août 2007

And the winner is ...

Les Choubs a dit...

J'y avais pensé au départ comme quelque chose pour accrocher des vêtements ... mais quand je lis ton 2nd article, je dis : un porte cravate !!!! Au fait, on gagne quoi quand on trouve ? CHOUBA

29 août 2007 19:02

Et oui !!!! c'est bien ça ! c'est un porte cravate électrique. Tu mets tes cravates tout autour du machin et tu as un bouton pour faire tourner les cravates et choisir celle que tu veux mettre ! Si c'est pas la classe quand même. Sauf qu'évidemment, comme je le disais ce matin, ici je ne porte jamais ou presque de cravate.

Bravo Chouba et merci à tous ceux qui ont participé :D


Et donc, à présent vous gagnez le droit de chercher ce qu'il se passe le 9 septembre
De mon côté je vous prépare des nouvelles sur 2 grandes passions des Québecois, sans doute des photos et un roman autobiographique sur Ma vie, mon travail

mercredi 29 août 2007

En grève

Moi je m'en fout hein, mais c'est pas avec aussi peu de propositions que vous allez trouver le Kesdon.
Et pas de Kesdon, pas de nouvelles sur le blog, voilà !
C'est tyrannique mais c'est comme ça.

Dépêchez-vous d'ailleurs parce que j'ai déjà le prochain Kesdon en attente. C'est un a-peu-près Kesdon : que se passe t-il le 9 septembre ? (et non la réponse n'est pas évidente et non je ne vous répondrai pas tant que vous n'aurez pas trouvé le Kesdon)

Et pour vous aiguiller un petit peu : la taille approximative du Kesdon est de environ 8" de large. Il semble être dans un lieu plutôt clos. C'est dans une pièce chez moi d'ailleurs. Je n'ai pas tout de suite trouvé ce que c'était en le voyant mais c'était tout indiqué pour le business man que j'étais en Europe, en revanche je vais l'utiliser probablement assez peu ici...

dimanche 26 août 2007

Moins sexy le petit dej cette semaine que la semaine précédente...
Un poptarts... Bon il est 11h, et j'essaye de ne pas trop trainer.
Effectivement c'est bien de pouvoir faire les courses le dimanche mais pour aller chez Ikea, mieux vaut éviter l'après midi.
Il est temps pour moi de songer à finaliser quelque peu l'ammeublement du séjour. Malheureusement pour le moment, hors du canapé le confort est encore sommaire. Des cartons pour table basse, des cartons pour support du vidéoprojecteur et des cartons pour décoration... c'est un style vous me direz, mais ça ne passe pas chez tout le monde !

Hier j'ai fait des folies. Non, pas de mon corps. Juste de mon portefeuille.
Je crois que j'ai du mal à respecter un budget en fait. Vous connaissez l'histoire : les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. Ce n'est pas faux.

Toujours est-il que, très sympatiquement accompagné d'un collègue suédois, passionné de HiFi, je me suis mis en route pour acheter le dernier élément de mon environnement musico-vidéo-ludique i.e. le Home Cinéma ou plutôt : le cinéma maison bien sûr !

Bon ça n'a pas été sans mal, pour tout dire, rien que de payer à pris 30 minutes.... Autorisation de carte de crédit etc. Ce qui fait que finalement je n'ai pas pu récupérer l'ampli qui n'était dispo que dans un autre magasin mais comme il était déjà 17h tout fermait.

Vous aurez remarqué j'en suis sûr dans la phrase précédente : carte de crédit ! oui, une vraie ! Je suis à présent un vrai consommateur nord américain. Je vais pouvoir m'endetter pour consommer et consommer encore (dans la limite de 5000 CAD bien sûr mais c'est un bon début)

Quoiqu'il en soit, je n'ai pas respecté mon budget encore... mais je suis très satisfait de mon achat rassurez vous ! Enfin, je le serais sûrement une fois que tout sera installé... dans quelques heures...
en tout cas, s'en est fini de l'équipement Hi Fi à présent, il va falloir rentrer dans le domaine que je maitrise beaucoup moins de la décoration et de l'ameublement.

Je vous laisse avec, comme annoncé un autre petit Kesdon :

Cette fois-ci, tout le monde sur un pied d'égalité alors tout le monde participe.
Et oui la photo est de mauvaise qualité c'est fait exprès pour que ça ne soit pas trop facile :p

vendredi 24 août 2007

HIMYM

J'ai beaucoup d'idées qui me passe par la tête à longueur de journée sur les acticles que je voudrais écrire. Malheureusement (pour vous), le soir venu, j'ai du mal à me poser devant l'ordinateur, me réhabituer au clavier Azerty (l'ordinateur de mon travail est en qwerty et sans accents).
Une des raisons principales du moment se cache derrière le titre énigmatique de ce post.
HIMYM stands for : How I met your mother. Qui est une série que je suis en train de suivre en ce moment. Disons qu'une de mes "sources" me met gracieusement à disposition les épisodes puisque de toute façon si vous avez suivi, je n'ai pas la télévision. Ou peut-être que je ne vous l'ai pas dit, je n'ai pas la télévision (il faut que le technicien de Bell revienne maintenant que j'ai l'autorisation du syndic pour poser une parabole). Bon bref.
C'est une excellente série comique, la trame étant celle d'un père qui raconte en 2030 à ces enfants comment il a raconté leur mère. Et là forcément, le titre coule de source.

Les personnages sont vraiment géniaux, énormément d'humour. Et puis je ne sais pas parler d'une série mais vraiment regardez là si vous avez l'occasion.

Je conclurais sur un petit jeu, histoire que vous ayez l'occasion de participer un peu à ce blog :
le kesdon.
Voilà une photo :
Kesdon ?
(et je veux une réponse précise. Ca a un nom précis et du coup une raison d'être là) Je vous donnerai des indices mais il y en a 2 qui savent ce que c'est même s'ils n'en ont qu'entendu parler...

mercredi 22 août 2007

Réunionite aïgue

Dures journées ces temps-ci au truc que je fais 5 jours par semaine.
Je crois que les Québecois/Canadiens/Américains (je ne sais pas à quel point toute la population est concernée) mais j'ai l'impression de passer mon temps dans des réunions en ce moment.

Par exemple, aujourd'hui, j'ai été en réunion de 12h à 18h30 avec quand même 30 minutes d'interruption.
J'ai quand même trouvé le temps de voler de la nourriture dans une autre réunion, ouf !
Précisons tout de même que tout se fait en anglais ici, avec des bons accents américains et des bons acronymes à tous les coins de rue. Parfois, je suis un peu largué. Alors je jette un coup d'oeil vers mon boss, nous avons ensemble ce regard entendu qui dit "t'inquiète pas si tu n'as pas tout suivi, on refera une autre réunion derrière et tu auras une nouvelle chance".
Et de temps en temps, il y a un "yeah euh Louk, (oui personne ne dit Luc, c'est ringard), euh yeah you did a great job digging into this, yeah". Et là, je souris modestement en essayant de comprendre ce que j'ai bien pu bricoler entre les 2 dernières réunions qui était si bien.

Et la remarque de la journée : "On va faire la réunion dans le bureau de Luc, c'est lui qui a le plus grand"
Et ouais.
Bon, d'un autre côté il n'a pas de fenêtre, donc c'est moins top. Mais quand même, c'est pas si pire.
Et ça repars demain, youhou !

Bonne nuit

dimanche 19 août 2007

Le petit dej' de winner

Bonjour,

Il est 9h ce dimanche à Montréal, un grand soleil et j'attaque mon petit déjeuner. Muffin, simili brioche (ce que j'ai pu trouver de plus approchant) nutella, cookie, jus d'orange, yogourt (ne prononcez pas le "t"), hmmm

Pour être exact ça fait 3 heures que je suis levé parce que j'ai du emmener mon voisin Mathieu à l'aréoport.
Finalement Montréal va peut-être me réconcilier avec les aréoports. 30 minutes Allez retour dépose comprise, c'est quand même bien pratique. Bon ok il était 6h du mat...
En tout cas la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt qu'il disait. Bah bizarrement, moi plus la journée commence tôt, plus ça me donne envie de trainer...

Hier j'ai été invité (ou quelque chose dans le genre) à un Barbecue party (parté en québecois je crois) chez un de nos collègues allemand. Plus d'internationaux que de québecois pure souche, trop de français à mon goût mais c'était néanmoins une bonne soirée.
Aujourd'hui une autre journée de courses m'attend.

Je vous laisse avec une photo de mon appartement : le lustre du salon qui a été vite enlevé d'ailleurs. Oui, c'est une photo faite avec mon téléphone. Les photos de l'appartement vide que j'ai fait avec l'appareil de Mathieu sont chez Mathieu lequel est en vol pour San Francisco. Encore un peu de patience...

samedi 18 août 2007

On ne devient pas bricoleur, on l'est et c'est tout ;)

Ce qu'on se disait hier soir avec Mathieu, en rentrant de nos 10 km de footing et avant d'aller piquer une tête dans la piscine de son immeuble puis d'aller au sauna de son immeuble, de monter boire une bière pendant que la pizza chauffait au four et d'aller regarder Matrix sur mon vidéoprojecteur, c'est que c'est difficile pour un Français et encore plus pour un Parisien d'imaginer le rythme de vie que l'on peut avoir ici.

Vraiment très difficile, je pense que vous le constaterez en venant ici.

Je rajoute un petit post aujourd'hui pour vous dire que enfin, après de multiples péripéties j'ai internet. Failli avoir la télévision aussi mais gnagnagna vous devez avoir une autorisation du syndic pour faire poser une parabole, gnagnagna je reviendrais.
Bell ils sont bien gentils, ils m'ont appelé déjà à 2 reprises pour s'assurer que Internet et le téléphone fonctionnaient bien, ils font venir les gens chez toi le samedi matin (à 8h20, ouch !) mais niveau efficacité, c'était pas exceptionnel.

Bon donc Internet : check. Ordinateur installé sur un bureau dans la chambre : check. Ecran du vidéoprojecteur fixé solidement au mur (merci Mathieu) : check

Je suis paré, plus que quelques meubles à acheter, de la déco et je pourrais enfin avoir une vie le week end.

Portez vous bien

Parfois la vie c’est comme dans les pubs

Bon le texte date de jeudi, j'ai internet depuis ce matin donc je devrais m'améliorer à présent

Parfois la vie c’est comme dans les pubs

Ce matin me fait repenser (pour être exact, je dois le souvenir à Mathieu) à une publicité qui date d’il y a quelques –longues- années, vous savez, cette campagne où EDF tentait de vanter sa qualité de service et ponctualité lors de ses interventions. On voyait un père, pêcheur marseillais dont l’ami lui demandait s’il s’inquiétait des sorties de sa fille pendant qu’il était dans le port. Il lui rétorquait que « Elle attend l’ÉDéF » alors qu’on voyait en fond sa fille qui retrouvait le beau mâle de la pub Axe qui passait par là.

L’idée étant qu’EDF s’engageait à donner des créneaux restreints pour ses visites de manière à se qu’on ne soit pas bloqués toute la journée à les attendre.

Pourquoi ça me revient en mémoire ? Eh bien parce qu’aujourd’hui je suis en congé et que j’attend le monsieur du téléphone et de l’internet. 10h30, il doit venir entre 8h et 12h. Du coup, des gentilles personnes sérieuses m’invitent à une conférence téléphonique, pensant sans doute que je m’ennuie chez moi.

Et puis de 11h à 14h il y aura les monsieurs de chez Ikea. Car oui, vous avez deviné à présent, j’ai acheté des meubles.

Après quelques hésitations, le sentiment d’un décorateur amateur et de nouveau des hésitations, j’ai franchi le pas. Je ne voyais pas trop l’intérêt de patienter plus, donc me voilà non sans mal, futur propriétaire d’un canapé, d’un fauteuil et d’un bureau.

Oh, rien de spectaculaire, juste des meubles que je n’aurais aucune chance de caser dans un appartement dans Paris…

Mais revenons un peu en arrière.

Le match de samedi, ça été très bien, belle qualité de jeu. Un peu court sans doute parce que Stepanek a un peu craqué dans le 2e set, mais par 35 degrés en plein soleil, on ne s’en est pas plaint.

Je ne crois pas vous avoir encore dit à quel point j’appréciais de pouvoir magasiner le dimanche. Horaires limités certes, 10h-17h mais c’est vraiment pratique de ne pas avoir à organiser son week end pour […]

--- Conference call going on ---

il y a un des gars qui parle avec un accent américain terrible. Déjà en face à face j’avais du mal à le comprendre…

--- Fin de la conf call et du passage des messieurs de chez Ikea ---

faire tous les achats le samedi.

Bref, dimanche je me suis contenté d’acheter une console de jeux vidéos. La première depuis le collège. J’aime autant vous dire que la PS2 avec un vidéoprojecteur, c’est vraiment quelque chose.

Car oui, lundi matin sont arrivés mes meubles, enfin. Enfin.

Ca fait donc 4 jours que je dors dans un lit, dans MON lit !

Quel bonheur !

Les déménageurs sont arrivés à 8h20, les journées commencent tôt. (et encore, je ne vous parle pas du gars qui m’a appelé ce matin à 7h20 pour organiser la livraison Ikea. Bordel, moi à 7h20 un jour de congé j’organise pas de livraison, je rêve que je joue au badminton, rien à voir !

Bref, au 3e appel, je lui ai répondu, je suis trop bon.)

Mais revenons aux déménageurs. Ils ont un peu galéré à monter l’armoire, j’ai du les aider en costume…

Que dire d’autre si ce n’est que ça fait beaucoup de bien de retrouver son petit bazar etc. Rien de cassé dans le déménagement. Pour certains objets, malheureusement. Des cadeaux d’amis. Tant pis, on attendra le prochain déménagement pour ça.

J’ai eu peur que tout ne rentre pas. Non je rigole hahaha. J’aurais pu tout poser dans le salon qu’on aurait encore eu la place pour y tenir un concert de rock.

En tout cas, ça permet d’avoir des idées d’aménagement. Vous pensez bien que j’ai commencé avant tout par installer le canapé, le vidéoprojecteur, la chaine hifi et la console de jeu, invité Mathieu pour tester Burnout Revenge.

C’est bluffant. Pas d’autre mot.

J’en suis vite arrivé à se demander si finalement il était bien judicieux d’installer une table à manger qui risquerait d’empiéter sur l’écran…

Le home cinéma va suivre dès que j’aurais trouvé ou l’acheter. En espérant que j’aurais la place de le caser dans ma ridicule Yaris.

Tiens d’ailleurs, cet après midi en me baladant j’ai croisé 2 Yaris orange comme la mienne, les 2 seules à Montréal j’imagine bien.

Rien de hors du commun à raconter à part cela il me semble. Je suis en train de finir ma journée de congés en vous écrivant et en mangeant des sushis.

Je suis assez fier de mes accomplissements d’ailleurs :

- L’installateur de Bell devait venir faire marcher internet. Bilan : il est pas venu et l’ADSL n’a pas l’air activé

- Je devais aller faire une démarche pour préparer mon achat de voiture. Une fois sur place, ils me disent que je n’avais pas besoin de venir. Bilan : 45 min aller + 45 min en plein tempête de grêle pour le retour (oui il faut le savoir, au Canada, quand il fait moche, il fait moche.)

- Je me suis rendu compte que pour les 2 autres démarches que je devais faire, j’avais laissé les papiers au bureau. Bilan : abandonné

Au final, j’ai réussi à réceptionner mes meubles et à faire une conférence call pour le travail pendant 1h…

Mais je ne désespère pas, demain, en espérant que la journée ne soit pas trop chargée, je règlerai certaines choses. Si si

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit les amis

samedi 11 août 2007

Ricky la belle vie

(pour ceux qui n’ont pas compris l’allusion, ne cherchez pas qui est Ricky hein !)

On peut dire que c’est la belle vie quand même quand en ce samedi matin je me lève pour arriver dans mon salon –toujours vide malheureusement- et voir le soleil briller, la lumière pénétrer généreusement par les baies avec pour horizon des fenêtres l’étendu d’eau du canal.
Promis vous aurez des photos sous peu, peut-être même dans ce post !

Je vais prendre mon (petit) déjeuner pendant que je vous écris si vous ne m’en voulez pas. Humm, pas très réveillé ce matin, j’ai failli prendre un jus d’orange au neskik.

Figurez-vous que c’est enfin un des derniers jours qu’il me reste à passer debout dans ma cuisine pour manger. En effet, la livraison des meubles est prévue lundi matin

Alors, chocolat chaud : check, jus d’orange : check, tartines de nutella : check. Je peux continuer (vous êtes rassurés, j’espère, je ne me nourris pas trop mal ?)

Je me dois de vous raconter le début de ma quête pour un char. Comme je l’avais dit à plusieurs personnes avant de partir, j’avais en tête d’acheter un joli coupé Honda, qui sur le papier et dans les formes me paraissait parfait.
C’est donc là que je me suis rendu en premier mardi soir. Mis à part que ces voitures semblent assez peu disponibles, ce qui fait que je n’ai pas pu conduire directement le modèle qui m’intéressait mais uniquement la version berline qui a, le même moteur et à peu près le même habitacle, autrement j’ai été satisfait. Il y a de la place à l’arrière, un grand coffre, elle est bien équipée et à vraiment une forme sympa. (www.honda.ca > Civic Coupé si vous voulez la voir).
En revanche, on ne peut pas dire que les vendeurs soient des pros dans ce pays. A voir le gars de chez Honda qui me vantait en premier lieu le volant télescopique et réglable en hauteur et avoir beaucoup de mal à me proposer une solution satisfaisante de financement…
Et ça, c’était avant d’aller chez Mitsubishi ! On passera les détails quant au fait que je me sois rendu à la concession en n’ayant qu’une vague idée de l’endroit où elle se trouvait. Merci mon patron de m’avoir guidé pendant un quart d’heure au tel (j’ai un gentil patron !).
Au passage, j’ai donc découvert que, merci aux boites automatiques, téléphoner en conduisant est autorisé ici.

Bref, chez Mitsubishi, 20h30, je ne vous explique pas le regard incrédule que le vendeur m’a jeté en entrant. Incrédule, c’est d’ailleurs ce qu’il est resté pendant de longues minutes avant de m’emmener voir le modèle qui m’intéressait. Ahuri lui conviendrait d’ailleurs mieux. Essayer la voiture semblait inconcevable d’ailleurs, au mieux le modèle GTS en boite manuelle Monsieur (qui fait 50 chevaux de plus…).
Bref, au moins j’ai vu, sous le plastique, la voiture qui m’intéressait.
C’est quand on a commencé à parler financement que son instinct de vendeur s’est réveillé. Son instinct de vendeur oui, pas celui de financier, oh non.
Notez bien que « si on te fait descendre la voiture pour que tu l’essaye, est-ce que tu me l’achètes ce soir ? »
J’ai finalement eu le droit de repartir avec un morceau® de papier avec griffonné dessus une proposition de financement et la promesse qu’il me rappellerai demain. Ce qu’il a fait le bougre, en me précisant que la voiture était disponible pour l’essayer et que je pourrais rencontrer le directeur de la concession pour parler financement. Et bah !
Bon, bref, maintenant c’est trop tard, j’en veux plus de sa caisse, na !

A l’heure actuelle, sachez que je n’ai toujours pas trouvé de solution pour le financement de la voiture. Et enfin, il me reste encore quelques démarches à régler pour pouvoir en acheter une. On dirait que la Yaris va m’accompagner encore quelques temps…

Mercredi soir, (je vous parlerai de ce que je fais de mes journées quand vous serez en âge de comprendre. Pour l’instant, dites-vous que je travaille sur des choses sérieuses avec des gens sérieux. Ou presque) Mathieu et moi avons été retrouvé un de nos anciens collègues de chez Tarkett, lui aussi immigré à Montréal. Une bonne soirée.

Je vous vois sourire en vous disant que tiens, pour une fois, il n’a pas mis 3 pages pour raconter un truc. Oui, ben j’ai une vie personnelle, je ne vais pas partager tout avec vous.

Bon bon, on a bu quelques bières en terrasse dans le quartier animé du Plateau, la où vivent les Français de Montréal. Puis un resto vietnamien. On a prévu d’aller skier tous les 3 et on se recroisera sûrement.

Jeudi soir, yogging, environ 8 km le long du canal. C’est toujours aussi agréable, d’autant qu’il fait assez frais le soir.

Et hier soir enfin, soccer à Bromont. Je n’ai pas été étincelant il faut le dire, mais c’est toujours un bon moment, dans la nature, après une semaine de travail.

Nous revoilà déjà la fin de semaine. Cet après-midi, on va voir la demi-finale du Master Series de tennis de Montréal. Federer contre Stepanek. Si vous voyez le match, regardez dans le public, je vous fait coucou ;)

jeudi 9 août 2007

Ce qui nous amène à …

… ce week-end, cette fin de semaine plutôt, il va falloir définitivement que je m’adapte au vocabulaire.

Bonne nouvelle, il a fait frais. La pluie et les orages de vendredi avaient déjà bien rafraîchi l’air et malgré un temps plutôt dégagé, la température est restée agréable.Bon, cessons là ces considérations météorologiques, quelqu’un que je connais bien à l’habitude de dire que lorsque l’on parle du temps, c’est que l’on a rien à dire. Et c’est tellement vrai.

Sauf maintenant bien sûr.Bon, rien de particulier à retenir, j’ai l’impression d’avoir fait du shopping toute la journée, à repérer l’indispensable et acheter l’inutile, ou l’inverse, je ne sais plus bien.

J’en ressors finalement avec un superbe porte-serviette pour ma salle de bain qui en manque cruellement figurez-vous ! Et euh, une poubelle pour ma salle de bain toujours. Un fer et une table à repasser, un toaster, des cintres, un oreiller, c’est palpitant me direz-vous !Bon, bref, la conclusion que j’en tire surtout c’est qu’après un long après-midi chez Ikea (un des rares magasins de meubles potables selon Mathieu) la tâche de meubler mon appartement s’avèrera passablement laborieuse.

Je suis nul pour la déco.C’est un fait. Est-ce que quelqu’un, de sexe féminin de préférence (voyez-y un compliment au sens esthétique féminin et rien d’autre) pourrait passer ici le week-end prochain pour m’aider à me meubler ? Imaginez un grand salon, vide, avec pour seule contrainte d’aménager un espace pour le vidéo-projecteur et l’écran qui va avec. Budget illimité dans la limite de mes moyens (oui je sais ça ne veut rien dire, mais bon, c’est pas comme si quelqu’un allait vraiment venir non plus…)Non, vraiment les possibilités sont importantes, le tout sera de décider le style à donner à l’ensemble.Vous m’aiderez si je poste des photos des meubles qui m’intéressent ? (je sais qu’à cet instant même, vous êtes en train de pester devant l’écran à vous dire que je ferais mieux par vous montrer des photos de la pièce. Oui ben, malgré toutes mes habituelles ressources, je n’ai pas trouvé de moyen de prendre une photo correcte du salon. Allez, le week-end prochain, c’est réglé !)

Qu’ajouter sur ce week-end ? Encore un bon barbecue en terrasse à la nuit tombée avec Mathieu à se ressasser que la vie est bien tranquille ici, que les femmes sont belles et qu’il aimerait bien aller … enfin, ce genre de choses vous imaginez.

Rajoutons également que j’ai fait des courses alimentaires dans un magasin appelé IGA qui m’ont complètement réconcilié avec l’alimentation ici. Enfin des beaux rayons frais avec un choix vaste, légumes, fruits, poissons, viandes, sugelés, pizzas variées, Petits Ecoliers et bon plein d’autres choses qui m’ont donné plein d’envies de manger et de cuisiner.Qui sait, si vous passez par ici, vous mangerez peut-être autre chose que des pâtes. Que dis-je ! Je vous cuisinerais pour chaque repas des bons petits plats, et le matin avant de partir travailler, pendant que vous dormirez encore, je vous laisserai un petit mot sur le frigo vous indiquant les instructions pour réchauffer les plats en vous rappelant de bien vous couvrir s’il y a du vent.

Le rythme sportif ne s’est pas relâché non plus, si bien que nous avons encore été courir dimanche soir. Mais où trouvent-ils toute cette énergie ? Oui, bon, me regardez pas comme ça, je sais pas. Le climat, le petit vent frais du soir… on dirait des cyclistes du Tour de France. Je n’irai pas encore jusqu’à dire que c’est un grand plaisir d’y aller mais finalement ce n’est pas si désagréable si l’ancien (oui c’est toi Mathieu) n’accélère pas trop à la fin pour me montrer les ressources dont il dispose encore malgré les décennies –ou plus- qui passent. Bon, maintenant, faudrait voir à arrêter de boiter le lendemain au bureau Mathieu… Cela étant dit, j’ai également hâte de pouvoir sortir des rollers voir d’investir dans un vélo pour varier les plaisirs. Tiens, au fait, j’oubliais d’en parler, mais j’ai acheté mes premières bières. Oui c’est un peu la tradition locale j’ai l’impression de pouvoir en proposer à toute personne qui franchit le pas de ta porte. Il faut tout de même imaginer qu’il y a une pièce froide qui leur est consacrée dans le supermarché, pour je présume, pouvoir les consommer de suite. Et quand je dis une pièce, pensez 30 m carrés et une bonne 50aine de variétés.

Voilà, nous sommes à présent rendus à ce lundi soir. J’ai probablement raté quelques anecdotes que je me rappellerai sans doute à l’occasion.Le ménage est presque fait, la nuit est tombée. Demain rendez-vous avec mon banquier, je passerai par le parc. Une carte de crédit fera de moi un homme nouveau et un vrai consommateur canadien (quand j’aurai de l’argent à dépenser bien évidemment)D’ailleurs, si les RH se décidaient à me payer mes jours de congés non pris ainsi que ma prime d’installation je serai ravi. Monsieur DRH, si tu lis ce blog, pense à moi !

Enfin, demain c’est aussi la case dédouanement et donc dans quelques jours je récupère mes meubles, ouéééé ! Bon dodo à tous

lundi 6 août 2007

La suite, la suite scandent les 3 lecteurs du blog en délire !

-- Vous m’excuserez au passage de l’absence de nouvelles cette fin de semaine, au final, j’ai été bien occupé --

Voiture de location récupérée dans la chaleur de la nuit, euh de l’après midi –une petite Toyota Yaris. Au passage, il est à noter que ce n’est pas parce qu’une voiture est orange qu’elle a un petit coffre. Manque de bol pour moi, la Yaris c’est le cas. Rendez-vous à mon appart à 18h avec les propriétaires pour récupérer les clés et là que vous dire. Oh c’est sûr, une colonie de vacances se sentirait à l’étroit ici. Enfin, surtout parce qu’il n’y a qu’une toilette mais le reste il y aurait sûrement moyen de s’accommoder.

Voilà c’est dit à demi mot, l’appartement est grand. J’essaierai de vous mettre des photos rapidement mais pour l’instant des difficultés de financement se posent à moi pour l’achat d’un appareil, cela devrait se régler sous peu.Pour ce qui est de la soirée, je remercie Mathieu de m’avoir accueilli pour mon premier Barbecue canadien (qui n’a rien de différent d’un barbecue à la Parisienne, si ce n’est qu’on peut en faire sur une terrasse et sans qu’il soit électrique. Un vrai en somme)

Pour la nuit, eh bien retour sur le matelas gonflable qui m’avait bien manqué vous l’imaginez.Je vous passe les détails de ma journée au travail, hormis le fait que j’ai récupéré mon ordinateur portable et mon téléphone portable (dont je pourrai vous donner le numéro sur demande). Je n’ai pris possession de mon vrai bureau presque définitif qu’aujourd’hui lundi, grand mais sans fenêtre…

Le soir, premier contact assez décevant je l’avoue, avec les courses alimentaires et para-alimentaires (i.e. ce qu’on trouve dans un supermarché mais qui n’est pas alimentaire). Un petit supermarché juste à coté du marché Atwater. Que vous le sachiez pour la suite, le marché Atwater est le point « central » de mon quartier. Il comporte notamment, comme son nom l’indique, les étals d’un vrai marché, boucherie, charcuterie, fromagerie, primeurs etc. Je reviendrai sûrement de façon plus dense sur la nourriture ici, retenez principalement que :
- il y a du Nutella mais pas de Prince ni de Pepitos apparemment\
- la religion ici, c’est le Barbecue et le bière, il ne faut donc pas être surpris que les magasins y consacrent 1/3 de leur surface
- L’utopie d’une brioche ou comment proposer 40 sortes de pain (pain de mie, pas baguettes) sans qu’aucun ne ressemble à une brioche pour le petit dej’ (le Déjeuner pour les Québecois qui me lisent)
- Si vous aimez les pizzas, vous aimez aussi les pepperonis, sinon ça va pas être possible ! (ou comment faire un rayon de pizzas surgelés avec uniquement des pizzas Pepperonis ou Deluxe c-a-d des Pepperonis et des légumes)

Heureusement, l’expérience montrera qu’ailleurs, ils connaissent d’autres saveurs, ouf, mon régime alimentaire des prochaines années contiendra plus de 2 plats !! Enfin, pour bien finir, Mathieu m’a invité pour une petite séance de remise en route musculaire : 45 minutes de courses par 32 degrés le long du canal. Je ne nie absolument pas que le coin est superbe et qu’il se prête parfaitement au jogging (prononcez Yogging merci) mais il a fait particulièrement chaud ces derniers jours à Montréal. Jeudi a été un peu une reprise de mercredi avec une journée de travail et une course le soir, toujours sous une chaleur intense… Oui je fais court, il s’avère qu’on est lundi et que j’ai donc pris quelques jours de retard. Bon je reprends.J’ai aussi fait connaissance avec l’électroménager à la mode nord américaine.Quand je vous disais plus haut qu’on pouvait loger chez moi une colonie, cela incluait aussi le lave linge et le sèche linge. Pour tout vous dire, une fois rempli de tous mes vêtements, il y avait encore de l’echo dans la machine !Bon après, soit les commandes sont moins instinctives que l’appareillage français, soit c’est ce fameux décalage horaire qui revient me perturber quand ça tombe mal. Quoiqu’il en soit, je suis resté dubitatif de longues minutes devant la machine, le mode d’emploi en main…

Bon finalement ça a fonctionné mais vous avouerez que pour sélectionner la température, F-F / T-F / C-T / C-C ce n’est pas très parlant… Je vous laisse deviner la signification.Le sèche linge m’a lui aussi fait connaître quelques complications mais rien d’insurmontable finalement, je suis un homme après tout.Concluez-en ce que vous voulez :p

Vendredi me laisse particulièrement de bons souvenirs car nous avons conclu la journée par un match de foot en pleine campagne. Bon un terrain, des buts, un ballon mais entouré de nature. C’est un vrai moment de détente comme je crois qu’on peut difficilement en connaître à Paris, a fortiori 20 minutes après être sorti du bureau… 2 heures à courir après un ballon –oui je suis nul au foot, je ne l’ai pas beaucoup touché il faut être honnète-, jusqu’à la nuit avec l’orage qui venait peu à peu sur nous, les éclairs lézardant l’horizon, c’était vraiment bien. Si je persiste, il faudra tout de même que j’investisse dans des chaussures à crampon parce que là j’ai d’autant plus souffert… Je pourrai vous raconter longuement l’analyse du jeu nord-américain, c’est vraiment déroutant de jouer avec des gens qui n’ont pas cette culture foot (soccer pour les locaux) et donc le sens du jeu, du placement, des centres, des amortis etc comme l’ont assez naturellement les joueurs même les plus amateurs en France.

Pour l’heure, je vous laisse et vous embrasse...

vendredi 3 août 2007

On peut être lourd mille fois avec mille personnes mais on ne peut pas être lourd mille fois avec mille personnes. Enfin si.

Bonjour !

Après relecture du billet précédent, il semble que l’ellipse soit une figure de style délicate à manier, qui si elle ne respecte pas le rythme narratif que l’auteur à imprimé à son récit, peut avoir une tendance à frustrer le lecteur. Non ?

Voilà, faisons mieux ce soir. Il est 4h30 du matin pour vous alors un peu de compassion ! Je reprend, les 2 du fond, ça vous intéresse pas ce que je raconte ?Nous étions donc en route pour l’aréoport et voilà qu’à 2 kilomètres de l’arrivée apparaît un énorme bouchon qui va jusqu’à nous arrêter complètement. Pas de panique encore puisqu’il devait rester bien plus d’1h avant la fin de l’enregistrement. Sauf que… les minutes s’écoulant, les secours arrivant, un policier ne
nous laisse plus le choix et nous oriente vers l’aérogare 1 (alors que je devais aller au 2)>
Qu’importe, il n’y a pas de raison pour se laisser démonter, on trouvera sûrement une route pour aller du 1 au 2. Il n’y aura plus le temps d’acheter Voici pour lire dans l’avion mais ça ira. Petit passage par le terminal 1, en route vers le 2 et… nous revoilà dans le même bouchon que précédemment mais 500 mètres derrière !J’avoue que l’idée de me rendre à pied au terminal nous à effleuré plus d’une fois mais les 30 kilos de bagages, mon goût modéré du risque pour marcher au bord d’une autoroute à fait que non.Chemin faisant, le trafic reprend lentement son cours, si bien que l’on arrive en vue du terminal quelques 5 minutes avant la fin de l’enregistrement. Encore des policiers qui nous engueulent lorsque l’on veut stopper brièvement pour que je descende et fonce au guichet mais rien de surprenant a priori. Finalement on trouve une place, pour voir le trafic stoppé derrière nous et le terminal évacué pour… une alerte à la bombe.Mais bon, je n’ai pas perdu espoir, j’ai pu finalement enregistrer, non sans avoir cheminé dans la file d’attente derrière deux mémés qui avançaient au rythme de Moreau dans un col des Alpes le matin avant d’avoir pris son café. Elles ont fait parti de ces personnages attachants que j’ai pu côtoyer dans mon voyage puisque je les ai retrouvées au contrôle des bagages, dans la file d’attente pour l’embarquement, puis à côté de moi pendant les 7h du vol. Malgré les 3 mots échangés (Oui, merci et han han lorsqu’elles m’ont demandé si j’avais fini mon plateau repas pour le donner à l’hôtesse), je me surprends à penser que si j’avais eu une cinquantaine d’années de plus, nous aurions pu faire des parties de Scrabble endiablées…

J’ajouterai que l’aventure de Charles de Gaulle n’aurait su être complète sans le passage par une fouille complète de mes bagages à main. Non pas de fouille au corps, je ne sonne pas sous le portique moi, mossieur. Le vol s’est ensuite passé sans péripétie, s’en était presque décevant. Je tiens à ce qu’il soit souligné le bon niveau de prestation d’Air France, parce qu’on y mange bien et qu’on peut jouer à un pacman dont le héros est un homme préhistorique poursuivi par des mammouth. Et oui.

L’arrivée à Trudeau –l’aéroport de Montréal pour les cancres du fond- et le passage à la douane puis aux services d’immigration ont été eux aussi intensément exempts de complications. Et pourtant, avec ma barbe d’une semaine, mon teint bronzé et ma gueule de métèque, on aurait pu les croire plus méfiants. Sachez que je suis à présent détenteur d’un permis de travail temporaire d’un an renouvelable. Et que bientôt, oui bientôt, je pourrais redormir dans mon lit.Ce sera tout pour ce soir, je vais rejoindre Flagada, mon matelas gonflable, et je vous souhaite une bonne nuit.

jeudi 2 août 2007

Premier message depuis le Canada. Enfin !

(Merci à Emmanuel qui se charge de la mise a jour en attendant que je puisse le faire moi-même)

On ne peut pas dire que cela s’est fait sans aventures, même si malgré des péripéties finalement sans grande conséquence, je suis rendu là où je devais.Cela en fait en tout cas beaucoup à raconter, pour une période de temps somme toute réduite.

Le mieux est sans doute que je m’y atèle sans plus tarder et un récit chronologique et dense est probablement ce qui se prête le mieux à ce récit.Je vais vous glisser un petit mot avant de rentrer dans le vif du sujet sur mes très bonnes vacances dans le sud de la France, au Domaine du Clos à côté de la petite ville de Beaucaire dans le pays nîmois. On s’était dit que pour une fin de mois de juillet le soleil allait écarter un peu les nuages pour faire enfin chauffer les piscines et réveiller les moustiques qui n’osaient pas sortir de leur marais par peur du coup de froid.Et bien de ce côté-là, pas de déception. Tout le monde était ravi, jouant à qui aurait la plus belle collection de piqûres à la fin du séjour.Eh bien peuchère je me suis bien battu !Quoiqu’il en soit, je vous recommande la région qui offre bien plus de choses à voir que nous n’avons pu en découvrir en 5 jours.

Mais ce n’est pas ici mon propos.Bien rassasié de tous les restaurants et toutes les spécialités françaises et étrangères que j’ai eu l’occasion de déguster avec beaucoup d’entre vous au cours des dernières semaines, j’ai donc bouclé lundi soir mes bagages, pas si remplis que ça finalement. La surcharge, s’il devait y en avoir une, se situait plutôt sur la face avant du porteur que dans les sacs qui pendaient à ses côtés. Comprenez que j’ai pris quelques kilos…

Dernière nuit dans mon couchage d’accueil, pour lequel je remercie de tout cœur les Robin qui m’ont sorti de mon confort spartiate et de mon ermitage pour mes derniers jours en France.Mardi matin, jour du grand départ, il était prévu que l’on parte à 10h30 d’Ermont, ville qui est à 30 minutes de l’aréroport. Ca semblait bien jouable. En plus nous sommes partis à l’heure prévue, chantonnant joyeusement bien ignorants du destin qui nous était réservé.Parfois la vie tente de vous faire passer un message, par une série de petites choses anodines, qui lorsque que l’on y prête une certaine attention dévoilent leur sens caché. Ou pas.Pour aller droit au but, pour dire les choses franchement comme à mon habitude, sans broder la trame principale par une foule de détails insignifiants et inintéressants qui ne font finalement que diluer le suspens et énerver le lecteur –ce qui n’est au passage, jamais une bonne chose, surtout lorsque l’on sait que 80% des lecteurs habituels de blogs ne magent pas régulièrement du pain-beurre-nutella ce qui, comme de très sérieuses études l’ont démontré sans que le moindre doute, n’affecte que peu la fécondité des femmes, a fortiori si c’est un homme qui en mange.

Sans intérêt, non ?Voilà, après ces rocambolesques rebondissements que vous aurez peut-être du mal à croire, me voilà donc à Montréal.

Bonjour !