mardi 2 décembre 2008

Il y a quelque chose de nouveau dans ma vie

Encore une fois je vous ai abandonné bien longuement sans même l'esquisse d'un message rassurant, de quelques mots choisis porteurs d'un espoir léger que, même si les pages ne sont pas remplies d'un long texte décrivant à profusion de multiples anecdotes, au moins ça irait bien. Que les jours et les semaines s'écoulent, sans finalement rien de bien préoccupant, un petit ruisseau qui trouverait son cours en contournant les rochers, si gros soient-ils et au loin, la mer comme une destination dont on a la certitude qu'on l'atteindra un jour et que peu importe quand car elle sera là quand elle voudra qu'on la rejoigne.
La mer, c'est un peu vous. Ou la France. Ou alors la version métaphorique d'un récit exhaustif de ma vie, sur ce blog. Ou autre chose encore, vous avez de l'imagination!

Non, je ne vous raconterais pas tout ce soir. Et pourtant, je me souviens en écrivant ces mots , les yeux fixant un point indéfini au dessus à droite de l'écran. Non, un peu plus haut, voilà, à droite encore, oui là. A bien y réfléchir, ces derniers mois m'ont sans doute donné un aperçu plus complet de la vie québécoise que ce que j'avais pu gouter pendant l'année et plus auparavant. Plus qu'un aperçu superficiel de Français observant, une plongée dans le quotidien d'un presque autochtone.

Tout ça pour déjà en arriver à la conclusion que je suis bien loin encore de maitriser le dialecte. Mais qu'en revanche, je ne me débrouille pas trop mal au niveau de ma connaissance du sport rituel le hockey.

Finalement, vous vous interrogez peut-être sur ce qui a pu remplir ma vie ainsi?

Elle est souriante, c'est ce que l'on m'a dit d'elle.

Oui mais c'est définitivement un peu court. Elle est bien plus que ça et la décrire de si peu de mots ne serait en aucun cas lui rendre justice.
Elle est drôle, touchante, marginale, rêveuse, impulsive. Elle est simple et goûte la vie de tous ses sens, intensément. Elle me supporte en riant. Elle parle tellement... québécois, une langue pleine d'images et de vie.
Et bien sûr, elle a un sourire désarmant, qui colle à son visage comme la chose la plus jolie et la plus naturelle du monde.


Il y a de bonnes chances (et plus encore) que je vous en reparle ici. Pour l'heure, vous pouvez l'appeler Marie.
Je vous parlerais un autre jour de Percival l'orignal, de mon vécu de Halloween, du sapin de Noël qui trône dans mon salon, de Tarkett l'entreprise qui, dans un portrait chinois, si elle était un défi de confort dans un jeu de télé réalité se banderait les yeux, se tirerait une balle dans le pied, en se répétant sans cesse qu'elle n'a aucune chance de gagner en s'attachant une chaine au pied alors même qu'elle serait seule en course...
Je sais que vous vous remettez à peine de tout de ce que je viens de vous raconter, il me semble donc que je vous laisserai sur ces nouvelles.
Ne m'oubliez pas, vous me manquez !

Et au fait, je suis de retour parmi les miens, dans la maison où j'ai grandi (et aussi à Paris, hein) pour les vacances de Noël, du 22 décembre au 3 janvier. J'espère donc vous revoir

Portez vous bien

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Contente d'avoir de tes nouvelles sur le Blog... si ce n'est pas un coeur amoureux qui nous parle ;-)
J'espère pouvoir la rencontrer un jour, bises !

Anonyme a dit…

L'attente de nouvelles a été longue, mais elle en valait la peine ;o)

Anonyme a dit…

On est hyper contents de la nouvelle, et espérons que tu pourras nous raconter tout ça de vive voix sur Paris lors de ton passage !
Bizz

Agnès a dit…

On est ravis d'avoir de tes bonnes nouvelles, attendons ton passage à Paris, et espérons faire la connaissance de Marie bientôt.

Bises,

Agnès et Loïc

PS : nous partons pour les fêtes le 24, et serons de nouveau à Paris entre le 29 et le 31.

Anonyme a dit…

Toujours le style poétique...pas mal en fait c'est un bouquet de fraicheur dans e monde de brute et c'est peu de le dire ou de l'ecrire!
Bienvenue ou welcome MARIE, on est prêts pour la première leçon (de quebecois s'entend).